Quoi de neuf?

Dr DemersBienvenue aux membres du Club Privilège!

Vous faites maintenant partie d'un club sélect qui a accès à une information hautement crédible - à la fine pointe des connaissances scientifiques. Vous serez à l'avant-garde des nouvelles en hormonothérapie et vous aurez également droit à certains de mes résultats de recherche et d'observations non encore publiés.

Non seulement vous pourrez suivre mon cheminement dans les médias, mais je fais pour vous une analyse critique des diverses sources d'informations concernant l'hormonothérapie et autres sujets connexes et je n'hésite pas à remettre en questions certaines coyances et pratiques actuelles.

Vous retrouvez facilement l'information désirée qui est classée en cinq catégories: Dre Demers dans les médias, Émissions, Chroniques, Cas cliniques et Blogue. Dans cette page d'accueil (QUOI DE NEUF?), vous êtes avisé(e)s des cinq ajouts les plus récents.
19 février, 2016 - Chroniques et autres écrits

INDEX (par sujet)

L’index par sujet vous permet de retrouver facilement dans les archives l’information dĂ©sirĂ©e.

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23 septembre, 2015 - Émissions

Capsule no. 2 sur le mythe du « burn-out » des surrĂ©nales (13 septembre 2015)

Faits scientifiques qui dĂ©boulonnent le mythe du « burn-out » des surrĂ©nales

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24 août, 2015 - Émissions

Capsule no. 1 sur le « burn-out » des surrĂ©nales: petite histoire du mythe (23 aoĂ»t 2015)

Cette capsule a pour but de mieux comprendre le mythe du « burn-out » des surrĂ©nales: rĂ´le des surrĂ©nales, maladies des surrĂ©nales, histoire du mythe et personnalitĂ©s qui croient au mythe sont au rendez-vous. Les traitements du supposĂ© « burn-out » des surrĂ©nales sont aussi discutĂ©s.

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05 mars, 2015 - Émissions

Le concept erronĂ© et misogyne de la « dominance en estrogènes » chez les hommes

Dans cette capsule, je fais la critique de 2 textes. En résumé, selon les auteurs, les estrogènes sont mauvais voire toxiques pour les hommes!
Texte no. 1: Les hommes peuvent-ils avoir une dominance en oestrogènes? (texte de Micheline O’Shaughnessy.) Le gras chez les hommes, comme les xĂ©noestrogènes, mettent la santĂ© des hommes en pĂ©ril car, selon ses dires, les hommes deviennent alors en surcharge estrogĂ©nique, et cette surcharge estrogĂ©nique serait responsable de toutes sortes de problèmes chez les hommes (infertilitĂ©, perte de virilitĂ©, augmentation du risque de cancer de la prostate. Un tas de dĂ©sinformation. Naturellement, selon ses dires, l’utilisation de progestĂ©rone aiderait Ă  contenir l’action des mĂ©chants estrogènes. En rĂ©alitĂ©, les estrogènes produits par le corps des hommes sont bons pour leur santĂ©. Chez les hommes obèses, le taux d’estrogènes n’est pas Ă©levĂ©, ce qui s’Ă©lève, c’est notamment le taux d’insuline ainsi que la prĂ©sence de substances inflammatoires. Un taux d’insuline Ă©levĂ© inhibe les gonades, entraĂ®nant une moins grande production d’hormones sexuelles.
Texte no. 2: On n’a plus les hommes qu’on avait… (texte de Micheline O’Shaughnessy). Encore un tas de faussetĂ©s. Elle mentionne notamment: « Une façon de savoir si un mĂ©dicament augmente l’oestrogène ou diminue la testostĂ©rone est de vĂ©rifier si la gynĂ©comastie ou dĂ©veloppement mammaire chez les hommes figure parmi les effets secondaires ». Cela est faux: la majoritĂ© des mĂ©dicaments qui a cet effet secondaire sont dus Ă  l’augmentation de la prolactine.

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19 février, 2015 - Émissions

Le concept misogyne de « dominance en estrogènes »: Ma critique de deux textes publiĂ©s sur le site « santĂ© des femmes »

Texte no. 1 intitulĂ© « Problèmes depuis une thĂ©rapie estrogĂ©nique » (signĂ© Nicole Renaud, nd.a.): Ă€ Michelle, une femme de 56 ans, mĂ©nopausĂ©e chirurgicalement, qui prend de l’Oestrodose (gel d’estradiol-17 B) depuis sa chirurgie en 2008, et qui a dĂ©veloppĂ© plusieurs problèmes suite Ă  sa castration : bouffĂ©es de chaleur, prise de poids (surtout abdominale), apparition d’un diabète de type 2, hypothyroĂŻdie, sĂ©cheresse importante de la peau, perte de libido, irritabilitĂ©, Mme Renaud suggère de prendre de la progestĂ©rone (je suis d’accord) et trouverait Ă©galement adĂ©quat de cesser son estrogène! Selon Mme Renaud, tous les symptĂ´mes de Michelle sont dus Ă  sa dominance en estrogènes! La naturopathe affirme, par exemple, qu’une sĂ©cheresse vaginale peut signifier non seulement un manque d’estrogènes mais aussi une faiblesse des rĂ©cepteurs d’estrogènes (!!!) et que la progestĂ©rone pourrait rĂ©gler son problème de sĂ©cheresse vaginale (sans prendre d’estrogènes).
Ma rĂ©ponse: il faut absolument mesurer le taux d’estradiol de Michelle. Selon les symptĂ´mes de Michelle, elle semble manquer d’estrogènes (et Ă©videmment de progestĂ©rone Ă©tant donnĂ© sa castration). Le manque d’estrogènes chez Michelle peut ĂŞtre dĂ» au fait qu’elle ne prend pas la bonne dose d’Oestrodose ou qu’elle ne met pas bien son gel.
Texte no. 2 intitulĂ© « Le rĂ´le des lĂ©gumes crucifères dans la prĂ©vention des cancers hormonodĂ©pendants » (signĂ© Micheline O’Shaughnessy). Selon Mme O’Shaughnessy, Ă  la mĂ©nopause, les femmes peuvent avoir un taux d’estrogènes Ă©levĂ© pour diverses raisons dont un excès de graisse abdominale (!) et une exposition aux xĂ©noestrogènes (!), et cela serait responsable de divers symptĂ´mes dont les bouffĂ©es de chaleur, la prise de poids, etc. Rappelons qu’Ă  la mĂ©nopause, le taux d’estrogènes est faible (sauf si les ovaires se mettent Ă  produire un ou des follicules, ce qui peut arriver surtout en dĂ©but de mĂ©nopause), et que le taux d’estrogènes diminue gĂ©nĂ©ralement avec l’âge. Le gras y compte pour très peu. Tant qu’aux xĂ©noestrogènes, rappelons que ce ne sont pas des estrogènes, mais au contraire, des perturbateurs des actions des estrogènes. Cessons de mĂ©priser les estrogènes et apprenons Ă  apprĂ©cier tous ce qu’ils apportent de bĂ©nĂ©fique aux ĂŞtres humains. Les estrogènes sont les hormones Ă  la base de la vie.
Mme Micheline O’Shaughnessy affirme Ă©galement que toute thĂ©rapie de remplacement hormonal devrait commencer par une dĂ©toxification du foie (Ă  cause des estrogènes, la dominance en estrogènes Ă©tant une situation grave et frĂ©quente…), et parle des bons et des mauvais estrogènes (les mauvais, selon ses dires, Ă©tant responsables des cancers hormono-dĂ©pendants. En rĂ©alitĂ©, aucune Ă©tude scientifique ne supporte le besoin de dĂ©toxifier le foie avec des produits naturels. Rappelons que les estrogènes ne sont pas toxiques, qu’ils n’ont pas besoin d’ĂŞtre dĂ©toxifiĂ©s par des produits naturels ou des lĂ©gumes crucifères, et que la notion de bons et de mauvais estrogènes me font penser Ă  la notion archaĂŻque de femmes de bonne vie (Ă©pouse dĂ©vouĂ©e et mère de famille sacrificielle) et de mauvaise vie (la personne prostituĂ©e ou encore celle qui couche facilement et profite de la vie) . Franchement! Peux-t-on Ă©voluer? Les estrogènes produits par le corps des femmes ont des propriĂ©tĂ©s anticancer, et non le contraire. Le seul cancer augmentĂ© par la prise d’estrogènes seuls est le cancer de l’endomètre, et l’ajout de progestĂ©rone en mode continu Ă  dose d’hormonothĂ©rapie règle la situation. Cessons de faire peur aux femmes! Les femmes qui n’ont pas d’estrogènes et de progestĂ©rone sont plus Ă  risque de faire un cancer de l’endomètre que les femmes fertiles ou enceintes (pourtant, ces dernières ont un taux d’estrogènes très Ă©levĂ©).

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